Des années de calvaire

Bonjour à tous , je viens vers vous en plein désespoir. Cela fait des années que cette "maladie" ma gache la vie. Plus de vie sociale, plus de vie amoureuse depuis dix ans, je perd tous mes emplois pour cette raison, des fois même je pars avant de me faire virer. Je vis un vrai cauchemard et je n'en peux plus des rires moqueurs ou des remarques désobligeantes. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir une hygiène irréprochable. J'ai tout essayé sans succés et de voir que vous non plus n'avez pas trouvé de solution me déprime encore plus. Je dois préciser qu'il y a des périodes de ma vie ou mes pieds ne sentent pas du tout pendant des mois puis ça revient mais je n'arrive pas à me l'expliquer puisque ni mon alimentation ni mes habitudes d'hygiène ne changent. J'ai entendu parlé du pedismellium, quelqu'un a t'il déjà essayé??

je crois que c'est de l'arnaque ce produit. tu payes et tu recois jamais rien...
mais oui moi aussi ca me gache la vie. heureusement que jai une femme et un boulot en cdi sinon je serais comme toi c'est klr. par contre moi jai jamais de calme, c'est non stop ca sarrete jamais. on va bien finir par trouver courage. yen a comme TOGAM qui s'en sont sorti

Oui tu as de la chance d'être en couple. Moi je n'y pense même pas tant que j'ai ce handicap parceque c'est un vrai handicap social. Je ne peux plus aller au restaurant ou au cinéma sans subir de remarques désobligeantes alors un rendez vous galant, c'est hors de question. Qui voudrait d'une fille qui sent mauvais. Merci pour l'info sur le produit, je ne tomberai pas dans l'arnaque alors. Moi aussi je suis en cdi dans une boutique de luxe. Imagine le nombre de remarques dans une journée. Du coup je pense quitter mon emploi parce que moralement je ne supporte plus les brimades et puis je pense que ça arrangerait mes employeurs. J'ai rendez vous chez un podologue la semaine prochaine, un de plus en espérant qu'il me donnera des pistes intéressantes mais j'ai peu d'espoir. Je crois que le corps médical ne nous prend pas au sérieux et ne mesure pas le calvaire que c'est. En ce moment je tente le citron après la douche puis bain de pied au tee tree oil mais ça change pas grand chose. J'espère que ce forum pourra nous aider à trouver des solutions.

Salut Smelifoot,

Je ne sais quoi trop te conseiller, ton message me fait penser au mien lorsque j'étais très résigné. Le problème s'estompait un peu puis revenait, parfois de manière assez violente et incontrolée.

C'est déjà difficile d'en parler dans le milieu personnel (amis, famille), alors dans le milieu professionnel c'est encore plus dur. J'ai la chance d'être dans un corps de métier où les gens sont assez ouverts d'esprits, où la bonne humeur et souvent au rdv et dans lequel le "dress code" reste assez open. Je comprends que dans une boutique de luxe, c'est autre chose...

Avant de prendre la décision de quitter ton travail (un CDI ne se représentera peut-être pas tout de suite...?), pourquoi ne pas jouer la carte de la sincérité en expliquant ton problème à ton employeur...? De vive voix c'est difficile et il y a un grand risque que cela tourne au ridicule, mais j'imagine plutôt un courrier très sérieux et très argumenté. Si besoin avec quelques copies d'ordonnances qui montrent que tu traînes ce problème depuis un moment et que tu n'es pas dans la négligence (ou quelqu'un de négligé). Car en effet, ce problème présente toutes les caractéristiques du handicap social et professionnel.... quand le problème est reconnu par le corps médical, il y a des adaptations à l'emploi et aussi un accès facilités. Actuellement ce n'est pas le cas, mais si ton employeur est quelque soit peu attentif et humain, il pourra peut-être comprendre que tu vis un véritable calvaire (et, ça c'est mon humble avis, je suis persuadé que la pression/stress redescendrait chez toi et que le problème diminuerai également)...

Facile à dire, pas facile à faire j'en doute bien...

Si l'idée d'un courrier t'intéresse, n'hésite pas à nous envoyer une ébauche, je suis également prêt à te donner mon avis afin d'avoir un autre regard.

Courage,
Togam